1980.

Je suis née en 1980. Le 08 décembre pour être précise. Aujourd'hui j'ai eu 29 ans. Une date qui soulève bien des souvenirs. Surtout d'enfance. Période dont je ne me suis pas totalement sortie... Car elle est faite de petits bonheurs et d'insouciances que j'aimerai retrouver. Mais faut bien grandir...

Petite fille très gâtée, je l'avoue mon enfance à été entouré de biens matériels qui aujourd'hui retrace avec émotions mes souvenirs. Cela explique aussi pourquoi je place autant de sentiments émotionnels dans les objets. Si j'étais sage, si j'avais de bonnes notes, si j'arrivais à améliorer mon calcul ou mon alphabet j'avais un cadeau. Il fallait toujours une carotte pour me faire avancer. Je suis comme ça... En 1980 les enfants étaient déjà roi.

J'ai eu une grande période de fascination pour les Barbie. Poupées parfaites, plastiques de rêves... Que j'imaginais mal sur moi alors j'aimais m'imaginer belle. Comme dans un conte. Je n'ai jamais apprécié les bébés, je n'aimais pas poupouner. Moi, se que j'aimais c'est me maquiller, m'habiller, me pavoiner à travers ma Barbie. Ou jouer le souffre fifre de ma grande soeur (4ans mon ainée) qui automatiquement prénait le 1er rôle... Mais j'aimais ça. Je prenais exemple.

Côté jouets, je me souviens également de Teddy Ruxpin qui me racontais des histoires folles à la limite de la fantaisy, des Bouclelines, She-ra, Lego, Kiki, Docteur Maboul, Qui est qui, Attrape souris, les mystères de Pékin, le Jump Jumper, Dessinons la mode etc. La liste pourrait être très... Méga longue !. Avec ma montagne de peluches.

Je collectionnais beaucoup de choses aussi, on faisait du troc dans la cour de récré avec les copains, plein de modes se sont succédées : totoches, puces sauteuses, babies, balles rebondissantes, mains collantes, pin’s, peluches à pince, images Panini, les billes évidement, etc.

Ma première console de jeux, c’était sur la télé. Ensuite, mon père nous a offert à ma soeur et à moi un PC Amstrad CPC 6128 et une imprimante qui avait des feuilles à trous, un peu plus élaboré. On jouait à des jeux en couleurs, chaque pixel était magique. Et je me souviens encore exactement du jour où j’ai acheté ma Gameboy, chez Carrefour, 700 francs. Une tonne de parties endiablées de Tetris et Mario !.

Côtés dessins animés, j’adorais tout le côté girls powers, She-ra, Emi magique, Gigi, toutes ces histoires de filles découvrant leurs nouveaux pouvoirs magiques et ayant des hamsters ou des chats pour compagnon... Les femmes fragiles comme Princesse Sarah, Candy, Lucile amour et rock'n'roll etc. Y'avait aussi les bouclelines, rainbow brite, Cat's eye ou le beau policier un peu gauche menait la vie dure à Tam la cambrioleuse sexy. Et les petits malins qui me donnait envie d'adopter des lapins, des renards, des chiens... Je passais pas mal de temps devant la télé les mercredi après midi. Faut dire qu'a l'époque y'avait des heures et des heures destinés aux enfants.

Puis les séries télé ont débarqué avec “Punky Brewster”, “Quoi de neuf Docteur”, “Sauvés par le gong”, “La fête à la maison”, “Parker Lewis ne perd jamais”… Avec les parents, le samedi on regardait Macgyver, L'amour du risque, Dallas, Mister T et sa troupe. Et le soir c'était comme les grands avec Canal + et les nuls.

J’avais tous les 33t de Chantal Goya et j’écoutais Elsa, Golman, Lova moore, Mickael jackson... Mes goûts étaient très hétéroclites ? XD. Mes K7 c'était aussi Mylène Farmer et les New kids on the block. Mes premiers CD ont été La plus grande discothèque du Monde ou encore du Golman, Mylène et Mickael Jackson. Y'a des goûts qui ont résisté.

En vrac pour finir : j’ai été abonnée à Picsou Magazine très longtemps. Je le lisais en mangeant le fameux chewing gum rose en tube Leo. A la rentrée des classes, j’avais le droit à un agenda de marque : Waikiki, Creeks, Kookaï, Naf-Naf, Blanc-Bleu etc. C’est marrant d’ailleurs, je me souviens bien de ce qu’étaient ces marques à l’époque, rien à voir avec ce qu’elles sont devenues aujourd’hui (pour celles qui n’ont pas disparu) !

C'était mon petit bon dans le temps... 20ans rien que ça. Qu'est ce que j'ai pu aimer mon enfance.