En apesanteur.

Après 1 semaine à avoir les yeux rouges, le nez humide et les oreilles bouchées... Je sors peu à peu de ma tanière pour humer l'air extérieur. La maladie ce n'est pas drôle et encore moins quand on focalise sur son poids. C'est moi qui vous le dit. Car, en plus de la vie que j'entretiens à l'intérieur de mes narines, des hormones qui s'affolent et qui me fatigue depuis quasiment une semaine jour pour jour et bien j'ai eu aussi la merveilleuse surprise de constater que j'avais pris 1,5kg sur la balance. Maudite.

Et impossible pour moi d'aller me geler les fesses à la piscine afin d'éliminer tout ça sous risque d'attraper pour de bon une bronchite. J'adore l'hiver je disais ?.

Nan, là je râle, je suis fiévreuse, fatigué, râleuse, douloureuse et ballonnée.

Mais je me console en m'enroulant dans le plaid pelucheux et douillet en lisant du Stephanie Meyer et contemplant mes décorations de noël scintillantes et multicolores (ben oui, quand on est malade on a du temps pour faire ses déco 1 semaine avant tout le monde). Et là franchement, quand je bois mon thé citron en compagnie de mon amoureu et mes chats ronronnant et lovés sur mes pieds glacés. J'ai tout simplement envie de dire que j'emmerde la balance et que son tour viendra... Je l'attaquerai aussi de front quand celle ci sera à terre. 1,5kg de plus ? ahahah arrête de me faire rire... J'en ai 78 en arrière. TU ne passera PAS (cf: seigneur des anneaux). La fièvre me procure de bons délires.

Qui plus est, mardi dernier j'ai reçu dans ma boîte aux lettres, ma convocation de l'entente préalable pour mon bodylift. C'est le même médecin qui m'a accueilli lors de mon entente pour ma brachioplastie. C'est un soulagement... Mais en même temps, acceptera elle de m'offrir sa tirelire une seconde fois ?. C'est si... énervant de confier son avenir corporel à une seule et unique personne. Elle tiens dans sa décision mes complexes, mes envies et mes espérances. Alors que j'aime avoir l'avantage de pouvoir contrôler ma vie et mon destin. Une nouvelle fois encore... Je me sens impuissante.

Je vais devoir me contenter qu'elle me déshabille d'un regard pour jauger le bien fondé de ma demande. Frustrant non ?. Quand on sait d'où je viens et par quoi j'ai dû renoncer pour en arriver là.