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Au Coeur de ma balance, ma Sleeve
16 mars 2010

J+15 jours, quelques agrafes en moins.

Jeudi à J+9 première douche et nouveau malaise. J'ai juste eu le temps de me laver les cheveux. Faut bien l'avouer un bodylift ça fatigue. J'ai une tension faible, je dors toutes les après midi et la nuit j'ai mal car le matelas appuit sur ma cicatrice. Je prend mon mal en patience. Mes journées tournent autour de mes repas, ma télé et mes siestes. Heureusement j'ai mon chéri qui prend soin de moi en préparant mes repas et en dehors du travail à pris le relais sur mes tâches ménagères habituelles.

Vendredi, jour de pansements. l'infirmière me retire 1 agrafes sur deux... Une soixantaine devant et pareil au verso. Près de 120 agrafes plus tard je reprend mon souffle. Cela ne fait pas si mal mais rester concentré et assise aussi longtemps pour les pansements me demande encore beaucoup d'efforts. La tête ne tourne pas mais je sens mon corps s'abandonner.

Dimanche, l'infirmière me conseille de manger plus de protéines qui a ne manger plus que ça... Plus de viandes, de poissons et de blanc d'oeufs. Car je suis pâle, je n'ai que 10 de tension au repos donc en activité je peux facilement faire encore des malaises. Dès le soir même je m'exécute. Un bon steak de boeuf. Le lendemain midi je passe aux oeufs. Je prend peu à peu des forces mais ma cicatrice me gène de plus en plus. Ça gratte énormément, je ne fais pas d'allergie mais j'arrête pas de me gratter à travers mon vêtement de contention même en pleine nuit. Ça tire aussi... Même si ma démarche s'améliore. Je reste courbée de peur de craquer la couture. Mon ventre on dirai un matelas à eau. Presque insensible je sens du liquide des plop et des flop sous ma peau. Et je sens pour la première fois mon nombril qui tire sous mon vêtement.

Je commence à trouver le temps long. Quinze jours ont passés aujourd'hui. J'ai envie de sortir, prendre l'air et sentir le soleil réchauffer mon visage. Quinze jours enfermés entre la clinique et l'appartement je tourne en rond comme mes chats qui eux sont bien content de pouvoir se blottir près de moi au moment des siestes. Mais depuis quelques heures, je suis libre.... de mes agrafes. Mon infirmière m'a enlevé la dernière centaine d'agrafe qui me restaient plantés sur la peau. Une première pour elle m'a- t- elle avouée. En 30 ans d'expériences, elle n'avait pas retiré autant d'agrafe sur une même cicatrice. Faut dire qu'il a mis le paquet mon chirurgien. Et que les bodylift sont pas si... fréquent. Mon infirmière trouve ma cicatrice très belle, très nette. Et c'est vrai... Je n'ai pas de boursouflures, d'hématomes. C'est lisse. Je suis passée entre les mains d'un artiste.

Bien sûr, il n'y a pas de miracle, mes vergetures sont encore là, ma peau reste fine et claire se qui n'est pas idéal pour les preuves visibles d'une obésité morbide mais je m'en fiche un peu entre nous. Quand je vois d'où je suis parti.... Je vis encore un rêve de voir où j'en suis arrivée.

Alors c'est vrai que toutes les infirmières que je peux rencontrer me trouve bien courageuse et peu douillette. Car je suis patiente et j'ai horreur de montrer mes douleurs et la moindre souffrance. Qui a me mordre les joues, je ne veux pas montrer que j'ai mal... J'ai tellement voulu en arriver là. Pour moi ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

Je ne montre rien mais à l'intérieur je suis en ébullition. Mon corps récupère... Et ensuite je vais reprendre le sport, le travail, les travaux, les séjours en amoureux et les sorties shopping. L'été sera chaud.

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Commentaires
S
je viens de découvrir votre récit et je suis très admirative et même rêveuse. En effet, je me fait opérer de la même opération. Alors toutes mes félicitations pour ce très beau parcours, et la vérité sur votre quotidien. Bonne continuation, je pense que nous sommes dans le même département alors profitez bien de ces quelques éclaircies pour vous récauffer. A bientôt. S.
Au Coeur de ma balance, ma Sleeve
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